Tiré du site : « ovni66 » Pyrénées-Orientales
« Mardi 3 avril 2012, le GEIPAN (Groupement d'Études et d'Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés) était invité par l'INSA (Institut National des Sciences Appliquées) à Toulouse pour une conférence en trois parties.
Le public jeune était principalement composé d'étudiants et d'une poignée d'ufologues. La salle de l'amphithéâtre était comble et l'ambiance plutôt studieuse et passive (à part quelques réactions offusquées de courte durée concernant la rareté des cas « D » présentés).
Le Directeur du GEIPAN :
Xavier Passot a dressé un bref historique du GEIPAN, ses relations avec le CNES (Centre National d'Études Spatiales), le fonctionnement de cette institution unique en son genre et quelques cas étudiés récemment.
Il s'est montré extrêmement prudent quant à l'interprétation des observations d'OVNIS qu'il reçoit quotidiennement et nous a fait clairement ressentir son scepticisme par rapport aux phénomènes non identifiés dans leur ensemble.
C'est sans ambiguïté qu'il aborde le sujet d'une manière rationnelle, scientifique et pragmatique.
Reconnaissant que les cas d'une haute étrangeté sont plutôt rares, il n'a pas manqué de nous démontrer que les cas les plus courants sont des méprises ou erreurs d'interprétations, photos, schémas et vidéos à l'appui (Sprites, satellites, effets de Flare, reflets, bolides, spectre de Brocken, « cocarde du pilote », lanternes thaï, etc.) et que le rôle du GEIPAN consiste à répondre à une forte demande d'explications par un public souvent peu ou mal informé sur le ciel, la météo, l'astronomie et l'aéronautique en général.
Pour les cas restés non-expliqués, Xavier Passot distingue les cas « D1 » (cas inexpliqué peu consistant avec un caractère d’étrangeté marqué) et « D2 » (phénomènes très étranges et « de consistance forte » avec plusieurs témoins indépendants, et/ou des enregistrements photo ou vidéo, et/ou des traces au sol) des anciens cas « D » (phénomène non-identifié), amenant ainsi quelques précisions utiles à la classification destinée aux chercheurs et au public.
Malgré son excessive prudence, M. Passot a su convaincre de l'utilité du rôle du GEIPAN et de la nouvelle dynamique qu'il compte insuffler à cet organisme d'utilité publique. »
C’est son rôle, il est payé pour ça avec le maigre budget octroyé par la puissance publique.
« Romain Bouvier, chercheur en psychologie au CNRS :
Ce jeune scientifique a tenté de nous expliquer que le comportement d'un enquêteur (sa manière de poser les questions, le vocabulaire utilisé, la gestuelle) pouvait influencer le récit du témoin de manière inconsciente et qu'il était donc important que celui-ci soit formé aux techniques interrogatoires appropriées à ce genre de situation.
Fort de ses connaissances en psychologie cognitive, M. Bouvier a donné quelques exemples démonstratifs (vidéos et sonores - qui n'ont pas manqué de faire rire le jeune public), concernant les phases d'étonnement, d'émerveillement, de peur et de panique de certains témoins face à un phénomène qu'ils n'identifient pas sur le moment.
L'exposé était rapide et le phrasé un peu maladroit (M. Bouvier semblait vouloir rester discret sur sa méthode tout en nous faisant partager son enthousiasme) mais ce chercheur en psychologie avait l'air très sûr de lui, parlant d'hypothèses de nature psychologique, de phénomènes « psycho-pathologiques » et « schizophréniques »... des termes qui font évidemment bondir certains ufologues.
J'ai bien aimé sa remarque : « La moitié des erreurs judiciaires est due à des erreurs d'évaluation des témoins oculaires ». »
Heureusement pour mon pays, elles sont finalement assez peu nombreuses (hors le cas de la couleur du scooter de « Mohamed » et de sa corpulence… naturellement).
« La brièveté de son exposé concernant les méthodes interrogatoires calquées sur celles utilisées par la police ou les agents d'assurance n'a pas permis de rendre compte de la portée de ses recherches mais elles semblent prometteuses.
J'ai retenu que sa méthode permettrait de différencier les souvenirs réels des souvenirs induits ou construits, entre autres.
Les enquêteurs de terrain auraient fort à gagner à suivre une formation de ce type.
Michael Vaillant, informaticien et statisticien :
Cette partie pouvait paraître un peu ardue mais aurait largement mérité un prolongement tant le sujet était à la fois original, riche et pointu.
Michael nous a épargné les formules mathématiques complexes, algorithmes et autres tortures de l'esprit en réussissant à vulgariser au maximum son exposé.
Cartes géographiques des cas :
Partant de cartes géographiques sur lesquelles sont pointés les cas répertoriés au niveau national, Michael Vaillant a essayé de découvrir quels étaient les points communs entre certaines de ces observations et la géographie locale.
Les paramètres tels que la densité de population, le taux d'ensoleillement, la présence d'aéroports, les sites de stockage, de traitement ou centrales nucléaires, confrontés à la présence de phénomènes aériens non-identifiés font l'objet d'une étude scrupuleuse et factuelle, sans états d'âmes ou subjectivité.
Et les résultats sont troublants : Après avoir nettoyé des cartes les PANS de type « A », « B » et « C », il ressort qu'il y aurait une corrélation entre la présence de PAN « D » et tout ce qui est lié au nucléaire.
Ce fait étonnant est passé presque inaperçu pendant la conférence et personne n'a relevé sur le moment l'importance de cette découverte qui suscitera certainement de nombreuses interprétations et commentaires dans un avenir proche.
Michael Vaillant propose d'ajouter des variables pour essayer d'aller plus loin dans cette voie de recherche. »
Personnellement, ça m’avait déjà « sauté aux yeux » depuis fort longtemps, y compris dans les rapports d’observations à l’étranger (USA, Chine, URSS) dans le passé…
Sans pour autant ne rien démontrer.
« Chronologie des vagues :
Une autre étude démontre que les vagues d'ovnis - à un niveau mondial cette fois-ci - (communément admises par leur réelle popularité) ont une fréquence régulière dont la durée est exponentielle dans le temps.
M. Vaillant suggère que ce rythme ressemble à celui d'un apprentissage programmé, sans se risquer de préciser si celui-ci est dû à une volonté extérieure ou plus simplement à un traitement médiatif porté par un inconscient collectif.
La prochaine vague importante serait même prévisible : 2035.
Michael Vaillant a fait un travail remarquable. La publication de ces constats est attendue avec impatience ! »
J’avoue que, pour avoir lu quelques études de Mickael avec qui j’ai eu pas mal d’échanges l’année dernière (au titre des « muets » de (f)ummistes), que ses cartes et études sont particulièrement soignées.
Un vrai travail de recherche en profondeur…
Ce qui doit vous interpeller, somme toute, ce n’est pas tant qu’il y ait de « savantes autorités » qui veillent à notre « police de l’espace » (un service des armées assez récent alors que le GEIPAN est désormais relativement ancien), mais qu’il y ait encore des « cas D2 » que même la science moderne et tous ses outils, reste incapable de rejeter ou d’expliquer !
Là, ça reste stupéfiant, d’autant que ça dure ainsi depuis tant d’années…
L’autre aspect, c’est cette « attractivité » pour les sites nucléaires. D’aucuns en tire la conséquence d’une surveillance accrue de « nos aliènes » pour ces sources potentielles de danger létal pour l’humanité…
(Un des « pièges » ummistes).
Alors qu’au contraire, l’explication pourrait très bien être de nature militaire et secrète… De l’espionite aiguë, tout simplement, avec des moyens « non-reconnus ».
Mais je vous laisse avec ces questions-là au coin du week-end.
De toute façon, aucun d’entre nous, moi y compris, n’a de réponse appropriée et appropriable pour être « vraies » à vous servir.
Juste une piste à explorer (comme ça, là, une « intuition » laissée à l’état de trace dans mon pauvre cerveau, par mes « On » d’antan) : Où en sont les recherches sur les « méta-matériaux » ?