Égalité hommes-femmes
Et c’est « Nagea-Va-l’eau-Belle-qu’à-sème » soi-même qui en cause, vous savez « l’auteuse » de la loi qui a été adoptée la semaine dernière par le Sénat de mon pays…
L’avez-vous lue d’ailleurs, vous qui êtes toutes et tous réputés irréfragablement ne pas ignorer la loi ?
Non bien sûr non seulement vous avez bien tort, mais en plus c’est une franche tranche de rigolade…
Alors je vous livre l’essentiel, juste pour votre plaisir de citoyen-honnête.
Mesdames, Messieurs,
« La liberté, l'égalité, la dignité des femmes, c'est une cause universelle. C'est l'une des grandes causes qui fait que nous sommes la République française (...). Ce n'est pas l'engagement d'une journée, ce n'est pas le combat d'une année (...) cette cause là est la justification de tout mandat exercé au nom du peuple français et d'abord le mien. » (François Hollande, 7 mars 2013).
Voilà que quand il cause, ses « valets & valettes » le prennent au sérieux…
Après la constitution du premier Gouvernement paritaire de l'histoire de la République et la réinstallation, après plus de vingt ans d'absence, d'un ministère de plein exercice chargé des droits des femmes, le Président de la République manifestait ainsi, lors de la soirée d'ouverture des célébrations de la Journée internationale des droits des femmes, que la politique des droits des femmes était redevenue une priorité politique, mobilisée autour d'une ambition, celle de l'égalité réelle entre les femmes et les hommes.
Quelle ignorance biologique… Enfin passons, nous parlons d’êtres égaux « en droit », au moins à la naissance… Le reste n’est que pure illusion.
La réalité, celle des chiffres comme celle ressentie par les Françaises et les Français, atteste en effet qu'en dépit d'indéniables progrès, en dépit des textes internationaux ou, dans le droit interne, des modifications successives de la Constitution et de la législation consacrant l'égalité dans le champ professionnel, dans le champ de la représentation dans la vie politique ou sociale, l'égalité reste un champ de conquête.
Pourquoi pas ? Il y a plus urgent, comme le sort des comptes publics, mais l’un peut aller sans l’autre.
Cette conquête ne pourra se faire que si elle implique la société française dans son ensemble, aussi bien les hommes que les femmes. Après les droits civiques reconnus à la Libération, après les droits économiques et sociaux des années 70 et 80, il s'agit désormais de définir les conditions d'une égalité réelle et concrète. Cette troisième génération des droits des femmes repose sur un effort sans précédent pour assurer l'effectivité des droits acquis d'une part, mais aussi sur un travail d'éducation et de changement des comportements pour agir sur la racine des inégalités.
Ce travail, qui commence dès l'école, doit se faire également dans les institutions, dans les administrations, au sein de la famille, dans l'entreprise, dans les medias et les associations. Parce que les inégalités sont présentes partout, nous devons agir partout.
Peut-être y-a-t-il des raisons : Pourquoi les jours sont plus courts l’hiver que l’été, ma brave dame ? N’est-ce pas discriminatoire, finalement ?
Les inégalités de traitement et d'opportunités, qui se constituent dès la petite enfance, marquent encore les parcours et le devenir des femmes et des hommes : 80 % des tâches domestiques continuent d'être assurées par les femmes ; un écart de rémunération de 27 % sépare toujours aujourd'hui les hommes et les femmes, lesquelles constituent 80 % des salariés à temps partiel ; il n'y a encore que 23 % de femmes dans les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 et seulement huit femmes présidentes d'universités ; l'Assemblée nationale ne compte que 26 % de femmes, en dépit de la loi n° 2000-493 du 6 juin 2000 tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. Seuls 14 % des maires sont des femmes.
Oui, oui, oui ! C’est scandaleux : On devrait obliger toutes les femmes à s’enquiquiner à toutes ces tâches si nobles !
Et dès le plus jeune-âge…
À moins qu’elles n’en veuillent pas, bien sûr.
Quant à savoir qui fait la vaisselle, on tire au sort, ou on alterne jours pairs/impairs… Faut-il vraiment une loi pour ça ?
Les « hommes » de ces dames ne sont-ils pas nés pour leur seul plaisir, après-tout ?
Si la loi n'est pas le seul instrument de cette instauration de la troisième génération des droits des femmes, des évolutions législatives demeurent indispensables pour consolider les droits et en garantir l'effectivité lorsqu'elle n'est pas acquise, ouvrir de nouvelles perspectives à l'égalité ou créer les conditions d'expérimentation utiles pour faire avancer l'égalité.
Troisième génération ? Celle qui « bouffe tout » ?
Cette loi est ainsi toute entière tournée vers l'effectivité des droits, vers l'expérimentation et l'innovation sociale.
Elle sera la première à aborder l'égalité dans toutes ses dimensions. Près de trente ans après la promulgation de la loi du 13 juillet 1983 qui porte le nom de la première ministre des droits de la femme, Madame Yvette ROUDY, le projet de loi associe mesures spécifiques et logique transversale, pour répondre aux inégalités avec la même cohérence que celles-ci revêtent.
Là, c’est un passage où que je n’ai rien compris.
Si quelqu’un ou même quelqu’une voulait bien m’expliquer, j’en serai ravi
À l'image de la loi cadre sur l'égalité adoptée en Espagne en 2004, ce texte traite de questions relatives à l'égalité dans l'entreprise, à la conciliation des temps de vie, à la précarité des femmes, notamment celle des mères isolées, à leur protection renforcée contre les violences, à l'image des femmes dans les medias ou encore à la parité dans la sphère publique (élections législatives) ou privée (fédérations sportives...).
Plus de pub « sexy » à venir, c’est ça que ça veut dire ?
Loin d'être le seul à porter l'égalité, ce projet de loi s'inscrit en complément de nombreux textes qui ont d'ores et déjà fait progresser l'égalité :
- dans le champ éducatif, les projets de lois consacrés respectivement à la refondation de l'école de la République et à l'enseignement supérieur et la recherche ont permis de prendre en compte l'égalité dans la formation des enseignants, dans la scolarité des élèves, dans l'orientation des élèves et de faire avancer la parité dans les instances de gouvernance des universités mais aussi dans les autorités administratives, les institutions ou les nouvelles instances de consultation ou d'évaluation créées auprès de l'État ;
Le gros problème, c’est que ce sont des métiers qui se féminisent à outrance, désertés par les kouillus…
- dans le champ politique, la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers intercommunaux et modifiant le calendrier électoral ainsi que les projets de loi relatifs aux élections sénatoriales ou à la limitation du cumul des mandats permettront de faire progresser considérablement la parité, au niveau national et local ;
Voilà donc l’essentiel ?
- dans le champ de l'emploi, la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi prévoit des dispositions essentielles pour encadrer les conditions de réalisation du temps partiel de courte durée ;
Bon alors pourquoi vouloir en rajouter… ou en retirer ?
- dans le champ sanitaire, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 a décidé la gratuité de la contraception pour les mineures et le remboursement intégral de l'interruption volontaire de grossesse, pour mieux garantir les droits sexuels et reproductifs des femmes ;
Au détriment de celui des kouillus ? Ou c’est un ensemble ?
À quand le remboursement des capotes masculines, chérie ?
- dans le champ des violences faites aux femmes et de la lutte contre la traite des êtres humains, la loi n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel a considérablement renforcé la protection des victimes. Le projet de loi portant diverses dispositions d'adaptation dans le domaine de la justice en application des engagements internationaux de la France ou le projet de loi autorisant la ratification de la convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l'égard des femmes et la violence domestique permettent de compléter l'arsenal juridique de protection des femmes victimes de violences, notamment contre les violences sexuelles, le mariage forcé ou les mutilations sexuelles.
C’est bien un domaine qui ne devrait même pas exister !
Vous connaissez mon point de vue sur le sujet : Les meks qui forcent une femme, une seule de ces divines créatures que sont nos femmes, nos maîtresses, nos mères, filles, sœurs, amantes, cousines nièces & tantes, grand-mères ou petites-filles, juste pour une seule de toutes les atteintes à celles-ci, tel qu’il est dit ci-dessus, il dégage : Il n’appartient même pas au même monde que moi, il n’a pas à respirer le même air qu’elles !
Flûte après tout : Nous sommes de la même espèce et le « genre » n’y change rien. On naît toutes et tous libres et égaux en droit.
Ce projet de loi « cadre » est issu d'un travail permanent d'échanges et de consultations conduit par le ministère des droits des femmes avec ses partenaires : mouvement féministe, partenaires sociaux, membres du Haut Conseil à l'Egalite entre les femmes et les hommes, membres du Conseil supérieur de l'égalité professionnelle, collectivités publiques, associations professionnelles... Ce projet est également le produit d'une méthode de travail qui, depuis le Comité interministériel aux droits des femmes et à l'égalité entre les femmes et le hommes du 30 novembre 2012, a permis de mobiliser tous les ministres sur les questions d'égalité. Tous se sont donnés des feuilles de route pour l'égalité femmes-hommes et ont désigné auprès d'eux un haut fonctionnaire à l'égalité des droits.
L'article 1er du projet de loi définit la politique de la Nation pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Au fur et à mesure des consultations sur ce texte, cet article est devenu nécessaire pour construire les éléments d'un nouveau projet collectif mêlant des mesures spécifiques pour prévenir ou compenser les désavantages que subissent les femmes, et la prise en compte de manière transversale des enjeux de l'égalité dans l'ensemble des politiques publiques. Cette transversalité est indispensable. Nombreuses sont les politiques qui, de façon directe ou par des discriminations indirectes confortent les inégalités et qui doivent être évaluées à cette aune pour être corrigées. Le Gouvernement a posé dans une circulaire du 23 août 20121(*) le principe d'une étude d'impact systématique des effets sur l'égalité de tous les projets de loi et des principaux décrets.
Il était temps d’étudier avant de décider aveuglément… Mais on n’en a pas vu beaucoup les effets depuis plus d’un an, faut-il rajouter…
Alors à quoi bon une loi « transversale », me demande-je ?
L'article 1er pose ainsi pour la première fois les fondements d'une approche intégrée de l'égalité, qui doit irriguer l'action, de l'État mais également celle des collectivités territoriales et des établissements publics.
Tant qu’il s’agit de « rassasier » par des normes nouvelles « les affamés de justice », puisque ça fait deux mille ans qu’on s’en occupe … on peut persister.
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2013, le Président de la République a souhaité franchir une nouvelle étape via un projet de loi pour l'égalité entre les femmes, dont il a défini les objectifs : mieux partager les responsabilités parentales pour permettre aux femmes comme aux hommes d'articuler vie personnelle et vie professionnelle ; lutter contre la précarité des femmes, notamment celle des mères isolées, dont un tiers vit aujourd'hui sous le seuil de pauvreté ; lutter contre toutes les formes de violence faite aux femmes et leur garantir une égale dignité dans la société ; concrétiser l'objectif constitutionnel de parité dans les mandats électoraux et fonctions électives, ainsi que pour l'accès aux responsabilités professionnelles et sociales.
Bien !
Ce projet de texte reprend ces priorités en autant de titres :
- un titre Ier intitulé « Dispositions relatives à l'égalité entre les femmes et les hommes dans la vie professionnelle » ;
- un titre II intitulé « Dispositions relatives à la lutte contre la précarité » ;
- un titre III intitulé « Dispositions relatives à la protection des femmes contre les violences et les atteintes à leur dignité » ;
- un titre IV intitulé « Dispositions visant à mettre en œuvre l'objectif constitutionnel de parité ».
Très bien !
Et il y a quoi dedans ?
Le titre Ier comprend quatre articles destinés à favoriser l'égalité professionnelle à travers deux leviers : d'une part, utiliser et orienter les dispositifs de soutien à la parentalité de manière à favoriser un meilleur partage des responsabilités parentales et la conciliation de la vie personnelle et professionnelle ; d'autre part, assurer l'effectivité des règles en matière d'égalité professionnelle.
(…)
Au sein du titre Ier, l'article 2 réforme le complément de libre choix d'activité (CLCA) afin d'instituer, pour les ménages bénéficiaires, à l'exception des familles monoparentales, un partage du CLCA entre les deux parents.
Certes, chez les « monoparentaux », il ne s’agit quand même pas d’inventer par la loi un couple qui n’existe pas…
(…)
Pour permettre aux femmes de poursuivre leurs carrières professionnelles dans des conditions similaires à celle des hommes ou simplement d'accéder à l'emploi, mais aussi pour favoriser un plus juste partage des tâches entre les membres du couple, il était essentiel de fixer des contraintes et de prévoir des incitations à l'égalité y compris dans la conception même des dispositifs sociaux.
Et que l’on vient de nous expliquer que 40 % des femmes changent de paramètres professionnels pour s’occuper du bambin qui vient de naître, et seulement 6 % de leurs partenaires kouillus cessent leurs activités professionnelles pour faire bouillir la marmite…
Bé oui, une bouche de plus à nourrir, couver, torcher, faut assumer…
(…)
Cette réforme est également indissociable de l'effort massif qu'a décidé le Premier ministre le 3 juin pour renforcer l'offre d'accueil de la petite enfance. Au cours des cinq prochaines années, 275.000 nouvelles solutions d'accueil des jeunes enfants seront proposées aux parents :
- 100.000 créations nettes de solutions d'accueil collectif ;
- 100.000 enfants supplémentaires accueillis par des assistant(e)s maternel(le)s ;
- 75.000 nouvelles places en école maternelle pour les moins de trois ans.
Permettez-moi d’en rire à gorge déployée !
Sur les 400.000 « solutions » programmées lors du précédent quinquennat et 12 milliards d’engagement de la finance-publique, si on a pu en faire le quart, c’est « à tout casser » !
Alors 200.000 de plus, c’est déjà que la moitié et qu’on vous avait déjà affirmé, c’est 5,6 milliards d’investissement minimum, plus 2,2 milliards tous les ans…
Et puis tant que les règles d’urbanisme ne seront pas changées, obligeant à des « espaces-sociaux » dans chaque projet de bétonnisation, un peu comme les logements sociaux dans la loi « SRU-Du-Flot-Vert », on accueillera peut-être des nouveaux-pôvres, mais en oubliant qu’ils se reproduisent et qu’il n’y aura pas de lieu d’accueil pour leurs petiots, les poussant un peu plus dans la précarité.
Faut être autiste pour l’oublier…
(…)
L'article 3 modifie l'ordonnance du 6 juin 2005 afin de prendre en compte, parmi les cas d'interdiction de soumissionner aux marchés publics, les personnes qui ont été condamnées pour des motifs liés à la discrimination et le non-respect des dispositions prévues par le code du travail en matière d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Encore un truc au flan qui ne produira jamais d’effet !
(…)
L'article 4 modifie le régime du contrat de collaboration libérale créé par l'article 18 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises afin d'introduire, pour les collaboratrices enceintes et les collaborateurs qui souhaitent prendre leur congé de paternité et d'accueil de l'enfant, une période de suspension du contrat et de protection contre les ruptures de contrat, sauf accord des parties ou manquement grave aux règles déontologiques ou propres à l'exercice professionnel.
Comme si ça n’était déjà pas le cas…
(…)
L'article 5 met en place une expérimentation pendant deux ans afin de permettre aux salariés, en accord, avec leur employeur d'utiliser les droits affectés sur le compte épargne temps pour financer des prestations de service à la personne au moyen d'un chèque emploi service universel. Le dispositif repose sur l'existence d'un accord d'entreprise ou d'établissement préalable.
Quand il n’y en a pas, c’est ensemble-vide…
Le titre II vise à mieux protéger les femmes seules confrontées à des impayés de pensions alimentaires en créant progressivement une garantie publique contre ces impayés.
(…)
L'article 6 en définit les conditions. D'une durée de trois ans, elle sera conduite avec les organismes débiteurs des prestations familiales d'une dizaine de départements, dont la liste sera fixée par arrêté interministériel, et comprendra :
- des mesures de soutien et de conseil aux familles, qui seront précisées par décret, comme, par exemple, une information ciblée sur les familles monoparentales pour lutter contre les non-recours ou la création de simulateurs en ligne permettant de calculer le montant de pension alimentaire de référence ;
- un accompagnement à la fixation de la pension alimentaire par le juge aux affaires familiales pouvant passer, principalement par la transmission au créancier d'informations sur le débiteur afin qu'il puisse saisir le juge aux affaires familiales, ou sous la forme d'une saisine direct du juge pour lui permettre de fixer l'obligation d'entretien au profit du parent qui pourvoit à l'entretien de l'enfant. Il sera possible pour le juge aux affaires familiales de solliciter directement les caisses d'allocations familiales pour compléter leurs dossiers ;
- un droit à un montant de pension alimentaire minimal pour l'ensemble des mères isolées résidant dans les territoires d'expérimentations. Ce droit consistera à ouvrir le droit à l'ASF différentielle, sans considération de défaut de paiement du débiteur. L'ASF serait ainsi servie dans toutes les situations où la pension alimentaire est fixée à un niveau inférieur à 90,40 € en 2012 (ce montant sera revalorisé comme annoncé dans le plan pour une rénovation de la politique familiale) ;
- des mesures de renforcement des dispositifs de recouvrement sur les débiteurs défaillants des sommes versées à titre d'avance aux créanciers d'aliments. Notamment, il est prévu une extension de la durée de recouvrement par la procédure de paiement direct et la mise en œuvre effective des mesures existantes de recouvrement par retenues sur les échéances dues au débiteur au titre de plusieurs prestations servies par les organismes débiteurs des prestations familiales. Les CAF recouvrent aujourd'hui en moyenne 15 millions d'euros sur un total de 75 millions d'euros de créances à recouvrer par an. En cumulé, cela représente une perte considérable de moyens qui pourraient être redéployés vers les familles qui en ont le plus besoin.
C’est que ça ne doit pas être si évident que ça à mettre en œuvre, alors. Et un texte de plus ni changera pas grand-chose, depuis le temps que ça existe…
(…)
Le titre III comprend deux chapitres, portant respectivement sur la protection des femmes victimes de violences et sur leur protection contre les atteintes à leur dignité, et onze articles.
Le chapitre I du titre III comprend neuf articles relatifs à la protection des femmes victimes de violences.
L'article 7 renforce le dispositif de l'ordonnance de protection, instituée par la loi n° 2010-769 du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières.
(…)
Le I de l'article 7 modifie l'article 515-11 du code civil pour affirmer l'objectif d'une délivrance des ordonnances de protection dans les meilleurs délais. (…)
Le II de l'article 7 modifie l'article 515-12 du code civil pour porter de quatre à six mois la durée maximale de l'ordonnance de protection. (…)
L'article 8 modifie l'article 41-1 du code de procédure pénale afin de mettre fin, sauf exception demandée par la victime, au recours à la procédure de médiation pénale dans les cas de violences commises au sein du couple : la médiation ne sera désormais possible que si la victime elle-même en fait expressément la demande.
Cette disposition répond à la volonté de ne pas placer de fait sur un pied d'égalité la victime et l'auteur des violences au sein du couple (…)
La belle égalité de droit !
Mais là j’approuve : La phase de conciliation ne sert strictement à rien, sinon se défausser un peu plus…
L'article 9 modifie le code de procédure pénale et le code pénal pour affirmer le principe de l'éviction du conjoint violent du logement du couple et, sauf circonstances particulières, du maintien concomitant de la victime dans le logement. (…)
Le I de l'article 9 introduit le principe de l'éviction du conjoint violent du logement du couple et du maintien de la victime dans le logement, avec l'accord de celle-ci. (…)
Le II de l'article 9 modifie l'article 132-45 du code pénal, portant sur le régime de la mise à l'épreuve, pour affirmer le même principe.
L'article 10 permettra la généralisation à tout le territoire des dispositifs de téléprotection remis aux victimes de violences conjugales (...).
L'article 11 modifie la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel et instituant des allocations de logement, notamment ses articles 5 et 10 pour garantir le maintien dans les lieux des victimes de violences conjugales, dès lors qu'une décision judiciaire l'aura prévu.
L'article 12 modifie la rédaction de l'article 222-33-2-1 du code pénal relatif à l'infraction de violences psychologiques au sein du couple afin d'harmoniser la définition de l'élément matériel de l'infraction avec celle prévue par la loi n° 2012-954 du 6 août 2012 pour le délit de harcèlement sexuel.
Délit de harcèlement sexuel au sein d’un couple, où tout cela va-t-il se nicher au juste ?
L'article 13 complète l'article L. 114-3 du code de l'action sociale et des familles pour permettre la prise en compte des violences faites aux femmes dans la politique de prévention du handicap.
Les « hommes » handicapés, une autre fois !
L'article 14 introduit un nouvel article L. 311-17 dans le code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile pour que les victimes de violences conjugales et les victimes de la traite des êtres humains soient dispensées des taxes et droits de timbre liés au séjour, soit des taxes sur la primo-délivrance (260 €) et le renouvellement (106 €) des titres de séjour.
Et hop, une nouvelle niche fiscale au passage, ni vu ni connu…
L'article 15 introduit respectivement aux articles 41-1 et 42-1 du code de procédure pénale la possibilité pour le procureur de la République de demander à l'auteur d'une infraction de suivre à ses frais un stage de sensibilisation à la prévention et à la lutte contre les violences sexistes. Les III et IV ouvrent cette même possibilité à la juridiction de condamnation ou au juge de l'application des peines à l'égard d'un condamné, y compris à titre de peine complémentaire.
Les violences sexistes, rabaissées au niveau des infractions au code de la route…
J’adore, vous ne pouvez pas savoir combien.
(…)
Le chapitre II du titre III comprend deux articles pour la protection des femmes contre les atteintes à leur dignité. Ils portent sur l'extension des compétences du conseil supérieur de l'audiovisuel (article 16) et l'extension à toutes les formes d'incitation à la haine des obligations figurant dans la loi pour la confiance dans l'économie numérique (article 17).
Trop beau ! Encore un peu, et on va avoir, comme en Grèce il y a fort-longtemps, des « popes » anti-bikini sur les plages de pub !
(…)
Le titre IV du projet de loi comprend deux chapitres et six articles dont l'objectif est de permettre d'une part, de rendre plus efficaces les dispositions de promotion de la parité à l'Assemblée nationale et d'autre part, de décliner l'article 1er de la Constitution selon lequel « la loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales ».
Le chapitre Ier comporte un article unique qui réforme les règles de financement des partis et groupements politiques.
Le chapitre II comporte cinq articles qui mettent en œuvre le principe de parité dans le domaine des responsabilités sociales et professionnelles (…)
Sportifs, consulaires, des administrations publiques et je vous les passe…
Fait à Paris, le 3 juillet 2013
Bon très bien et alors ?
Tout ce charabia va-t-il vraiment « augmenter » les droits et libertés, privées et publiques de nos femmes ?
J’en doute, j’en doute… Mais c’est fort drôle de se noyer ainsi dans autant de détails inutiles.
Ou alors, c’est seulement comme d’habitude : Il s’agit pour un(e) politique de faire … de la politique !
Eh bien rien de nouveau sous le soleil de « Gauloisie-sempiternelle », finalement : Toutes et tous aussi fats les un(e)s que les autres…
Et la ministre de se faire questionner par la presse « aux ordres » : « Votre projet de loi a été adopté au Sénat, mais il n'y avait pas foule de sénateurs « masculins » dans l'hémicycle lors des débats. Êtes-vous choquée par la désertion de la gent masculine ? »
Arf, les vilains machos !
« Je ne veux pas accabler les individus. Indéniablement, un texte de loi aussi important aurait mérité une assemblée plus nombreuse. »
Bé voyons ! Où sont donc les « novations » juridiques qui mériteraient ce présentéisme assidu ?
Au passage, vous aurez admiré l’auto-flagornerie trisomique de la Miss « porte-la-parole » du gouvernement !